Question orale n° 1480 :
Carte sanitaire

10e Législature

Question de : M. Reymann Marc
- UDF

M. Marc Reymann attire l'attention de M. le secretaire d'Etat a la sante et a la securite sociale sur la carte sanitaire qui regit les implantations de materiels lourds en Alsace, notamment concernant le traitement des cancers en radiotherapie, par accelerateurs lineraires. En effet, le centre Paul-Strauss prend en charge 2 200 nouveaux cas de cancers en radiotherapie chaque annee et dispose de 5 appareils autorises, l'unite d'oncologie et de radiotherapie de la clinique de l'Orangerie traite, quant a elle, plus de 1 000 nouveaux cas de cancers par an avec un seul appareil. Malgre l'accord du Comite national de l'organisation sanitaire et sociale qui connait bien le probleme de la radiotherapie oncologique en France, une redistribution des autorisations existantes est indispensable. A Strasbourg, comme dans le reste du territoire et dans de nombreuses villes universitaires, les patients sont traites selon le grand principe du libre choix, soit en secteur public, soit en secteur prive. La complementarite du secteur public et du secteur liberal de la medecine et, par consequent de la cancerologie, est evidente et indispensable. Encore faut-il que cette complementarite soit basee sur un juste equilibre des moyens mis a la disposition de l'un ou l'autre secteur. Les maladies tumerales progressent en Alsace. Elles sont la premiere cause de mortalite de demain et concernent aussi bien les malades qui vont vers l'hopital public que ceux qui font confiance au secteur liberal de la cancerologie. Il lui demande d'arbitrer, dans les meilleurs delais, pour permettre au Groupe oncologie liberale de Strasbourg de remplir sa mission, aussi bien sur le plan technique, economique que sur le plan humain.

Données clés

Auteur : M. Reymann Marc

Type de question : Question orale

Rubrique : Hopitaux et cliniques

Ministère interrogé : santé et sécurité sociale

Ministère répondant : santé et sécurité sociale

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 16 avril 1997

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