Question de : Mme Jacqueline Fraysse
Hauts-de-Seine (4^e circonscription) - Communiste

Mme Jacqueline Fraysse appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation de l'hôpital Saint-Joseph de Bitche en Moselle. Cet établissement privé participant au service public dessert le pays de Bitche, et est éloigné des deux hôpitaux les plus proches, respectivement 35 et 45 kilomètres. L'Agence régionale de l'hospitalisation de Lorraine a décidé la suspension des services de maternité et de chirurgie au mois de novembre dernier, ce qui a provoqué une émotion bien légitime de la population. L'utilité de cet hôpital de proximité est incontestable. L'ampleur des manifestations organisées pour son maintien atteste de la réalité des services qu'il rend aux populations concernées. Un rassemblement de 5 000 personnes a exprimé le refus de prolonger les suspensions imposées en novembre. Habitants, associations, professionnels de santé, élus redoutent que ces suspensions ne conduisent à terme à la fermeture de services de l'hôpital de Bitche, voire de l'hôpital lui-même, avec des répercussions graves en matière d'accès aux soins et d'emplois. En effet, si des adaptations sont nécessaires pour moderniser l'hôpital et améliorer la qualité du service qu'il rend, la suspension n'a permis en rien d'y contribuer. C'est pourquoi elle lui demande quelles dispositions elle envisage afin d'associer les citoyens du pays de Bitche aux décisions qui concernent leur vie quotidienne en matière de prévention et de soins, notamment en ce qui concerne les services de l'hôpital Saint-Joseph dont ils demandent le maintien.