professions sociales
Question de :
M. Jacques Kossowski
Hauts-de-Seine (3e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jacques Kossowski attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la sitaution préoccupante des écoles de puéricultrices. Ces établissements accueillent chaque année des infirmières et des sages-femmes pour suivre une spécialisation. Ils assurent donc une mission de santé publique dont les enfants sont les principaux bénéficiaires, de la conception à l'adolescence. Malheureusement, la diminution des subventions du ministère de la santé rend précaire la situation financière de certaines écoles. Ce désangagement progressif de l'Etat a pour conséquence d'entraîner une inégalité d'accès à la formation - hausse des frais de scolarité - et une diminution du nombre de candidats. Comme le suggère un rapport de l'IGAS paru en 1995, il conviendrait de prévoir un financement global par le ministère de la santé ou un cofinancement ministériel (DGS, DAS). Un conventionnement, école par école, entre l'Etat et l'organisme gestionnaire devrait aussi faire l'objet d'une étude rapide et approfondie. Il souhaite donc connaître les mesures qu'il envisage de prendre pour pérenniser la formation de puéricultrices.
Auteur : M. Jacques Kossowski
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 2 mars 1998
Réponse publiée le 22 juin 1998