Question écrite n° 1138 :
TGV Atlantique

11e Législature

Question de : M. Hubert Grimault
Maine-et-Loire (2e circonscription) - Union pour la démocratie française

M. Hubert Grimault appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le problème de la desserte ferroviaire des régions de l'Atlantique par le TGV. Ces régions vont-elles pouvoir, dans des délais raisonnables, bénéficier d'une véritable interconnexion du TGV pour rejoindre les métropoles européennes, ou devront-elles continuer d'emprunter une ligne... de banlieue ? Il s'agit de concrétiser le fameux barreau sud de l'Essonne destiné à relier les TGV Atlantique, Sud-Est, Nord et bientôt Est. Alors que Nord et Sud-Est bénéficient d'une jonction permettant au TGV de contourner Paris à 270 km/h, l'interconnexion de l'Atlantique doit se contenter d'une vitesse maximale de 70 km/h sur la ligne C du RER entre Massy et Valenton. Voilà un véritable goulet d'étranglement alors que, semble-t-il, la SNCF ne voit aucune contrainte technique à cet aménagement. Pour le développement rentable du réseau TGV, seule la réalisation d'une jonction spécifique permettrait à la fois le passage de trains à grande vitesse mais aussi à grande fréquence. A quoi pourrait bien servir de dépenser des milliards de francs entre Rennes et Le Mans, ou encore entre Nantes-Angers et Le Mans, si l'ouverture vers l'est et le sud de notre pays et de nos pays voisins européens ne s'inscrivait pas prioritairement dans le schéma d'aménagement ferroviaire. Il lui demande de lui préciser si la volonté du Gouvernement est de faire aboutir ce projet et, dans l'affirmative, si on peut connaître l'échéancier de cette réalisation.

Données clés

Auteur : M. Hubert Grimault

Type de question : Question écrite

Rubrique : Transports ferroviaires

Ministère interrogé : équipement et transports

Ministère répondant : équipement et transports

Dates :
Question publiée le 14 juillet 1997
Réponse publiée le 15 septembre 1997

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