Question écrite n° 12188 :
établissements de transfusion sanguine

11e Législature

Question de : M. Georges Hage
Nord (16e circonscription) - Communiste

M. Georges Hage attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé concernant la situation du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LBF) situé aux Ulis (Essonne). Ce laboratoire du fractionnement et des biotechnologies, dépendant anciennement du Centre national de transfusion sanguine, a été mis en place par les pouvoirs publics le 1er janvier 1994. Cet établissement se voit attribuer l'exclusivité du fractionnement du plasma français. Nous apprenons que la direction a décidé la mise en place d'un plan social se traduisant par 75 licenciements. Cette situation souligne deux inquiétudes émanant des organisations syndicales de ce centre. En premier lieu, devant l'enjeu que constitue le problème du chômage, est-il raisonnable de tolérer ces suppressions de personnel ? En second lieu, il réside une inquiétude qui relève du domaine de l'avenir du secteur public en matière de santé. En effet, si la mise en place de ce plan social reste maintenue, le danger de céder au secteur privé une activité du service public touchant, de fait, à la santé de tous, se ferait menaçant. Cette situation est le reflet, d'une manière générale, des problèmes que rencontre le service public en matière de santé, et par conséquent de sa remise en cause, engendrée par les restrictions budgétaires qui se caractérisent par un manque de moyens considérable, empêchant la promotion d'une santé publique, accessible à tous, de qualité et de proximité. En conséquence, il lui demande d'intervenir pour reconsidérer le plan social qui menace le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies et pour que des mesures soient prises pour aider à son développement.

Données clés

Auteur : M. Georges Hage

Type de question : Question écrite

Rubrique : Sang et organes humains

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé et handicapés

Dates :
Question publiée le 23 mars 1998
Réponse publiée le 3 juillet 2000

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