frais pharmaceutiques
Question de :
M. Armand Jung
Bas-Rhin (1re circonscription) - Socialiste
M. Armand Jung appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'augmentation des actes médicaux liée à la prescription de certains contraceptifs. Dans la pratique quotidienne de la prescription de contraceptifs, le médecin constate l'arrêt fréquent des contraceptifs de deuxième génération, surtout chez la jeune fille en rupture familiale. La distribution gratuite de ces plaquettes dans les centres de planning familial a, par ailleurs, largement contribué à l'extension de ce marché. La contraception par ces produits, dont le caractère innovant reste toujours à prouver, a un prix élevé, supérieur à un franc par jour. Et souvent la raison invoquée pour l'arrêt de la contraception est le coût. De ce fait, il y a multiplication des actes médicaux : consultations pour la « pilule du lendemain », tests de grossesse à répétition, interruptions volontaires de grossesse. Il lui demande par conséquent si elle envisage de revenir à un remboursement de toutes les formes de plaquettes contraceptives et si elle n'estime pas qu'une mise au point par des références médicales opposables sur la prescription de la contraception hormonale est d'actualité.
Auteur : M. Armand Jung
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternité : prestations
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 30 mars 1998
Réponse publiée le 5 octobre 1998