Question écrite n° 12465 :
exercice de la profession

11e Législature

Question de : M. Jean-Claude Mignon
Seine-et-Marne (1re circonscription) - Rassemblement pour la République

M. Jean-Claude Mignon appelle l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur les inquiétudes des professionnels de la sexologie. Les sexologues et sexothérapeutes sont inquiets concernant leur droit à l'exercice de la sexologie dans l'avenir. En effet, le conseil national de l'ordre des médecins souhaite réserver l'exercice de la sexologie aux seuls médecins. Ces professionnels s'inquiètent de cette volonté et s'interrogent sur l'opportunité de réserver le champ de la sexologie aux seuls médecins, dans la mesure où une étude tendrait à démontrer que seuls 10 % des dysfonctionnements sexuels ont une origine organique, l'essentiel des pathologies relevant de la dimension psychologique. Les sexologues savent que la discipline ne peut être appréhendée que de façon interprofessionnelle et pluridisciplinaire et collaborent, à cet effet, depuis toujours, avec les médecins spécialistes tels que gynécologues, urologues, andrologues, etc. En tant que professionnels, ceux-ci revendiquent l'exercice de la sexologie et de la sexothérapie qui se définissent comme la prise en charge des troubles de la fonction érotique dans ses aspects psychologiques et sociologiques. Il lui demande, par conséquent, quelles mesures il entend prendre afin que soit préservée la coexistence entre sexologues et médecins spécialistes.

Données clés

Auteur : M. Jean-Claude Mignon

Type de question : Question écrite

Rubrique : Professions de santé

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Dates :
Question publiée le 30 mars 1998
Réponse publiée le 26 octobre 1998

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