Question de : M. Philippe Vuilque
Ardennes (2^e circonscription) - Socialiste

M. Philippe Vuilque désire attirer l'attention de Mme le ministre délégué chargé de l'enseignement scolaire sur la nécessité d'offrir aux jeunes un meilleur équilibre entre les diverses activités scolaires et plus particulièrement sur la place qu'occupe l'éducation physique et sportive dans le système éducatif français. En effet, cette discipline souvent plébiscitée par les élèves, contribue au même titre que les enseignements magistraux, à l'accomplissement personnel des enfants ou des adolescents en même temps qu'elle participe d'un bon état de santé général. Au-delà de ces missions classiques, l'EPS permet l'apprentissage de l'action collective, du respect des règles et de l'autre, dans un esprit sain d'émulation et de confrontation. Or les volumes horaires consacrés à ce type d'activité restent de manière générale encore insuffisants tandis que la demande est souvent vive. De même, cette discipline est de plus en plus présente dans les examens tandis que le nombre d'enseignants d'EPS est parfois insuffisant. La formation d'enseignant d'éducation physique et sportive est longue (5 ans) et le nombre de candidats enseignants montre que cette filière demeure attractive. Les études sociologiques nous apprennent que la pratique d'un sport permet d'acquérir, la maîtrise de soi et de son agressivité et la civilité nécessaire au développement de relations sociales équilibrées. A l'heure où la politique de la ville a pour objectif de reconstruire la cohésion sociale et la citoyenneté dans certains quartiers, il lui demande s'il ne serait pas opportun d'exploiter plus avant les vertus pédagogiques et citoyennes de l'EPS en lui affectant des moyens supplémentaires et en lui offrant peut-être surtout une place plus enviable dans notre système éducatif.