Question de : M. Alain Fabre-Pujol
Gard (2^e circonscription) - Socialiste

M. Alain Fabre-Pujol attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur le devenir, dans notre enseignement, des langues anciennes. Ces disciplines semblent voir leur existence compromise dans le cursus scolaire, voire universitaire. En effet, l'implantation de l'option grec au niveau du collège qui devait être introduite en troisième à la rentrée 1998 dans le cadre de la réforme des collèges risque d'être inopérante du fait du retard dans la publication des textes officiels et la tentation pour les inspecteurs d'académies et les chefs d'établissements de sacrifier un enseignement décrié. Au niveau des lycées, de nombreuses supppressions de section sont annoncées pour la rentrée 1998. Dans les classes de lettres supérieures, la réduction drastique de la dotation globale affecte les options, voire les postes. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions pour pérenniser ces disciplines dont l'utilité culturelle et pédagogique n'est plus à démontrer.