Question écrite n° 14348 :
aviation légère

11e Législature

Question de : M. Maurice Adevah-Poeuf
Puy-de-Dôme (5e circonscription) - Socialiste

M. Maurice Adevah-Poeuf attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur la situation de aéro-clubs qui réalisent des baptêmes de l'air. L'usage lié à la tradition aéronautique héritée du temps de « l'aviation populaire » permettait jusqu'alors aux pilotes privés de réaliser ces baptêmes sous réserve d'un minimum d'expérience. Dans l'hypothèse de baptême de l'air rémunéré, il semble nécessaire d'obtenir une licence d'exploitation et un certificat de transporteur aérien en fonction de la capacité d'emport des aéronefs. Donc, le pilote utilisé par l'aéro-club devrait être détenteur d'une licence de navigant professionnel. Dans le cas de baptême de l'air gratuit, en dehors du respect bien évident de la réglementation aéronautique, les vols peuvent être effectués par un pilote privé. L'administration précise que le partage équitable des frais entre tous les membres de l'équipage est réputé correspondre au régime de la gratuité d'un vol. Or la pratique des aéro-clubs est de répartir les frais d'usage entre les passagers uniquement. L'interprétation stricte des textes conduirait donc les aéro-clubs à cesser toute activité de baptême de l'air ou de vols d'initiation. L'aviation légère serait ainsi la seule activité sportive à ne pas pouvoir faire découvrir son activité au grand public sans espérer couvrir les frais engagés. Il lui demande s'il entend, à l'occasion de l'élaboration en cours d'une nouvelle réglementation, remédier à cette situation et permettre aux aéro-clubs de pratiquer les baptêmes de l'air en demandant une participation des seuls passagers aux frais engagés sans avoir recours à un pilote professionnel.

Données clés

Auteur : M. Maurice Adevah-Poeuf

Type de question : Question écrite

Rubrique : Sports

Ministère interrogé : équipement et transports

Ministère répondant : équipement et transports

Dates :
Question publiée le 11 mai 1998
Réponse publiée le 10 août 1998

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