veufs et veuves
Question de :
M. Jean-Jacques Weber
Haut-Rhin (6e circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Jean-Jacques Weber attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur le montant notoirement insuffisant de l'assurance veuvage. Reconnue comme un risque social au même titre que d'autres risques sociaux tels que la maladie, l'invalidité..., l'objectif était en 1980, lorsque cette mesure a été instituée, de procurer au conjoint survivant une aide financière temporaire dans l'attente d'une amélioration de la situation. Cependant, l'assurance veuvage telle qu'elle fonctionne actuellement ne couvre plus les besoins urgents puisque, versée pendant trois ans, elle n'atteint que 2 019 francs par mois, nettement moins que les minimas sociaux. Les cotisations salariales prévues pour couvrir le risque veuvage sont pourtant excédentaires mais ces excédents sont affectés à la branche vieillesse. Il lui demande si elle envisage une augmentation de cette allocation à un niveau plus décent.
Auteur : M. Jean-Jacques Weber
Type de question : Question écrite
Rubrique : Famille
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 7 décembre 1998
Dates :
Question publiée le 25 mai 1998
Réponse publiée le 14 décembre 1998