inspecteurs de l'éducation nationale
Question de :
Mme Bernadette Isaac-Sibille
Rhône (1re circonscription) - Union pour la démocratie française
Mme Bernadette Isaac-Sibille appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la situation du corps des inspecteurs de l'éducation nationale. Les inspecteurs chargés de circonscription du premier degré, se voient confier des tâches répondant à des enjeux nouveaux et déterminants pour l'avenir des jeunes dans notre pays. A titre d'exemples, ils ont organisé dans des délais très rapides le recrutement d'aides-éducateurs pour les écoles primaires dans le cadre de la loi sur les emplois-jeunes et, pour l'instant, en assurent le suivi, parfois la formation. Ainsi contribuent-ils à la mise en oeuvre d'une politique au service de l'emploi, contre l'augmentation du taux de chômage. A ces missions s'ajoutent des actions liées à des faits de société et dont la complexité requiert un haut niveau de technicité, telles les opérations de prévention contre la maltraitance, obligatoires dans chaque école élémentaire. Il convient d'ajouter également l'organisation de l'enseignement des langues à l'école primaire et l'implantation de nouvelles technologies, la scolarisation d'enfants malades ou handicapés. Les inspecteurs convaincus de la nécessité d'impulser d'importantes transformations pour que le système éducatif réponde mieux aux exigences d'efficacité et de démocratie, s'y engagent avec détermination. Dans ces conditions, elle lui demande s'il ne serait pas nécessaire de reconnaître les nouvelles responsabilités qui leur incombent, par la revalorisation indiciaire leur permettant, a minima, de percevoir un traitement supérieur à celui qu'ils auraient perçu en restant enseignants.
Auteur : Mme Bernadette Isaac-Sibille
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement : personnel
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 1er juin 1998
Réponse publiée le 31 mai 1999