programmes
Question de :
M. François Vannson
Vosges (3e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. François Vannson attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'établissement d'un cadre éducatif pour la langue des signes. Facteur d'intégration sociale, ce mode d'expression est indispensable aux enfants atteints de surdité. Or l'apprentissage de cette langue n'a pas acquis une reconnaissance suffisante au sein de l'éducation nationale. Les orientations pédagogiques actuelles placent l'expression orale au centre du dispositif linguistique. Ainsi, les enfants atteints de surdité ont l'obligation d'étudier, dès leur entrée en 6e, une langue étrangère, puis en classe de 4e, une seconde langue étrangère. La langue des signes, vecteur de connaissance de la langue française, est complètement absente de ce dispositif. Il est donc primordial, pour permettre à ces jeunes de maîtriser la langue française et de leur donner des perspectives socio-professionnelles intéressantes, de reconnaître l'apprentissage de la langue des signes. Pour ce faire, il est plus que souhaitable de substituer à l'apprentissage d'une seconde langue étrangère en classe de 4e l'étude de cette langue. De plus, pour parfaire cette nécessaire reconnaissance, il conviendrait de donner à ceux qui la pratiquent la possibilité de présenter la langue des signes au baccalauréat. De telles dispositions, sur lesquelles il lui demande de bien vouloir se prononcer, seraient de nature à permettre aux enfants de communiquer sans aucun handicap.
Auteur : M. François Vannson
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 15 juin 1998
Réponse publiée le 14 septembre 1998