professions sociales
Question de :
M. Jean-François Mattei
Bouches-du-Rhône (2e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Jean-François Mattei attire l'attention du M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la situation financière des écoles de puéricultrices. Le financement des écoles est assuré par les subventions du ministère de tutelle, la participation des organismes gestionnaires, les frais de scolarité. Or, depuis plusieurs années, les subventions du ministère de l'emploi et de la solidarité sont en francs constants en baisse et insuffisants (en 1983 : 8 003 francs par élève ; en 1996 : 6 000 francs par élève). Le désengagement de l'Etat entraîne une situation délicate qui a pour conséquence une inégalité d'accès à la formation et une diminution du nombre de candidats. Les écoles sont notamment obligées d'augmenter les frais de scolarité de leurs élèves afin de pallier la diminution des aides du ministère de l'emploi et de la solidarité. Il lui demande donc quelles solutions il entend mettre en oeuvre pour permettre aux écoles de puéricultrices d'assurer leurs missions et s'il n'est pas possible d'envisager de nouvelles formes de cofinancement.
Auteur : M. Jean-François Mattei
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 22 juin 1998
Réponse publiée le 3 août 1998