FMI et banque mondiale
Question de :
M. Jacques Myard
Yvelines (5e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jacques Myard appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'aide apportée par la France et son contrôle. Les crédits consentis par la France à travers les organismes internationaux tels le FMI placent notre pays à un bon rang. Ainsi, la France lui a versé près de 42 milliards de francs au 31 décembre 1997. Le Trésor devra verser 5 milliards de francs supplémentaires, au titre des AGE du fonds, pour secourir la Russie. Ce sont des montants non négligeables. Il est dans la tradition politique de la France d'aider les nations dans le besoin : l'aide au développement et la stabilité de la planète sont aussi dans l'intérêt bien compris de la France. Néanmoins, l'opacité qui entoure cette aide est contestable. Il n'existe pas, à la différence des Etats-Unis, de débat sur l'aide qui transite par ces organismes internationaux. Les relations financières que le France entretient avec le FMI, par exemple, sont répertoriées dans un « compte spécial du Trésor », géré par la Banque de France, à travers non son bilan, publiable, mais un « fonds de stabilisation et d'échanges ». L'orientation donnée à notre politique extérieure fait apparaître en outre que, dans maints cas, l'aide bilatérale est plus transparente, plus efficace, et d'une meilleure visibilité pour notre action, que la démarche multilatérale. Il lui demande quelles mesures il entend adopter pour accroître la transparence et l'efficacité de l'aide internationale de la France.
Auteur : M. Jacques Myard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Organisations internationales
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 5 octobre 1998
Réponse publiée le 11 janvier 1999