télévision
Question de :
M. Léonce Deprez
Pas-de-Calais (4e circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Léonce Deprez appelle l'attention de Mme le ministre de la culture et de la communication sur de récentes déclarations (Le Monde, 23 juillet 1997) du président de France Télévision, qui, après avoir annoncé un déficit de près de 200 millions en 1996 sur France 2, demande au Gouvernement une « rallonge budgétaire de 65 millions de francs pour cette chaîne ». Il apparaît notamment que plus de 100 millions de francs de programmes inédits, jamais diffusés, sont considérés comme non exploitables. Outre quelques considérations sur la gestion précédente de France 2, à propos desquelles il aimerait avoir son opinion, il lui demande si la représentation nationale va disposer d'une semblable analyse à l'égard de la gestion de France 3 qui était antérieurement confiée à l'actuel président de France Télévision. Il souligne aussi que cette situation financière accablante pose le problème, plus vaste, du financement des programmes des chaînes publiques puisque certaines émissions, qui parfois ne verront jamais le jour à l'écran, sont également cofinancées par d'autres aides publiques et notamment le Centre national du cinéma (CNC). Une clarification paraît donc s'imposer quant aux conditions de financement et de gestion des stocks des chaînes publiques de télévision.
Auteur : M. Léonce Deprez
Type de question : Question écrite
Rubrique : Audiovisuel et communication
Ministère interrogé : culture et communication, porte-parole du gouvernement
Ministère répondant : culture et communication, porte-parole du gouvernement
Dates :
Question publiée le 18 août 1997
Réponse publiée le 27 octobre 1997