contrats emploi solidarité
Question de :
M. Gabriel Montcharmont
Rhône (11e circonscription) - Socialiste
M. Gabriel Montcharmont attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur les conséquences parfois négatives des congés de maternité sur les droits sociaux et professionnels de la mère. En effet, le mode de calcul des périodes de chômage des femmes prenant un congé maternité pendant leur période de chômage pénalise celles-ci au vu des conditions à remplir pour accéder au renouvellement d'un contrat emploi-solidarité. Ainsi, il convient d'observer que les chômeurs de très longue durée, ayant connu trois ans d'inscription comme demandeur d'emploi de façon continue, peuvent prétendre à un contrat emploi-solidarité pour une période de deux ou trois ans. Par contre, les femmes qui ont interrompu leur période de chômage par un congé de maternité ne peuvent y prétendre étant entendu que le congé de maternité n'est pas assimilé au chômage. Il n'est donc pas pris en compte dans le calcul de la durée continue de trois ans de chômage, antérieure à la conclusion d'un contrat emploi-solidarité. En conséquence, il lui demande quelles dispositions elle compte prendre afin qu'aucune conséquence négative pour les droits de la mère ne puisse jamais être tirée du fait qu'elle a bénéficié d'un congé de maternité, notamment lorsqu'il est exigé de celle-ci une durée de travail ou de chômage avant l'octroi d'un avantage quelconque. Il lui demande également s'il ne lui paraîtrait pas souhaitable que le congé de maternité soit toujours assimilé, pour sa durée, à la période de travail ou de chômage éventuellement demandée, sans qu'il ne constitue jamais une interruption de cette période.
Auteur : M. Gabriel Montcharmont
Type de question : Question écrite
Rubrique : Emploi
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 10 novembre 1997
Dates :
Question publiée le 1er septembre 1997
Réponse publiée le 17 novembre 1997