Question écrite n° 2667 :
Algérie

11e Législature

Question de : M. Pierre Micaux
Aube (1re circonscription) - Union pour la démocratie française

Les actes de sauvagerie - le terme est à peine assez fort pour les qualifier - perpétrés quotidiennement en Algérie soulèvent l'indignation. Sans vouloir s'ingérer dans les affaires algériennes mais se plaçant tout simplement sur un plan humanitaire, M. Pierre Micaux appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères afin que les instances nationales et surtout internationales se mobilisent et prennent position sur la situation algérienne. Ce jour 29 août 1997, un village algérien a été pris pour cible, entraînant la mort de plus de 300 personnes, sauvagement assassinées et égorgées. Depuis le début de la guerre civile - car il ne s'agit ni plus ni moins que de cela - les actes criminels se comptent par dizaines de milliers. Il s'étonne d'abord qu'en France et dans le monde, les instances qui soutiennent habituellement les Droits de l'homme n'aient jamais réagi ; que l'ONU précisément et les principales nations occidentales qui se réfèrent sans cesse à l'humanisme n'aient pas fait mieux. Face à l'incapacité de la puissance algérienne, ne serait-il pas pensable que le président Zéroual fasse appel à ces instances, à moins que ceci ne lui soit fortement suggéré par les puissances occidentales, de façon à ce qu'il dispose d'une force qui lui fait actuellement cruellement défaut. Ne devrait-il pas en être d'ailleurs de même pour la Serbie et le Cambodge ?

Données clés

Auteur : M. Pierre Micaux

Type de question : Question écrite

Rubrique : Politique extérieure

Ministère interrogé : affaires étrangères

Ministère répondant : affaires étrangères

Dates :
Question publiée le 8 septembre 1997
Réponse publiée le 27 octobre 1997

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