PAC
Question de :
M. Maurice Leroy
Loir-et-Cher (3e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Maurice Leroy souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les graves difficultés que rencontrent les producteurs ovins. La situation de l'élevage ovin français s'est particulièrement dégradée en 1998 avec une baisse de prix de 8 %. Les perspectives pour 1999 s'annoncent particulièrement difficiles puisque l'on constate actuellement des chutes des cours d'environ un franc par semaine dans certaines régions, ainsi que de très gros problèmes d'écoulement des agneaux prêts à être commercialisés. Parallèlement le montant de la Prime Compensatrice Ovine (PCO) de perte de revenu, n'est pour 1998 que de 147,55 francs. Ce montant apparaît dérisoire par rapport aux difficultés des moutonniers dont le revenu moyen reste le plus bas parmi les revenus agricoles. Les professionnels souhaitent la non-prise en compte de « stabilisateur », au moins pour 1998, ce qui aurait pour effet de remonter la PCO à 190 francs. Ce paramètre (prix de base - 7 %) avait été mis en place en 1988 pour faire face à la forte évolution du cheptel ovin européen. Aujourd'hui, le système de prime mis en place par la réforme de la PAC en 1992 a arrêté cette croissance. En outre, il souhaite la mise en place d'un soutien aux élevages ovins extensifs, sur le modèle de ce qui a été mis en place pour la filière bovine. Il demande au Gouvernement les mesures concrètes qu'il compte prendre pour soutenir l'élevage ovin français, et la position qu'il entend prendre à ce sujet dans les négociations sur la réforme de la PAC.
Auteur : M. Maurice Leroy
Type de question : Question écrite
Rubrique : Élevage
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Dates :
Question publiée le 15 mars 1999
Réponse publiée le 18 octobre 1999