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Question de :
M. Jacques Pélissard
Jura (1re circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jacques Pélissard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les menaces que fait peser la réforme des lycées sur l'enseignement des langues anciennes. Si, dans la réponse ministérielle publiée au Journal officiel du 14 juin 1999 à la question 30299, il est précisé que dans le cadre de la réforme des lycées, « dans toutes les séries de la voie générale, le latin et le grec peuvent être suivis au titre d'options facultatives », il s'avère néanmoins que ladite réforme aura dans la réalité des conséquences négatives pour l'enseignement des langues anciennes. En effet, à titre d'exemple, les élèves en terminale scientifique se verront désormais proposer la langue vivante 2 en option facultative, alors qu'elle était jusqu'alors dans le tronc obligatoire. Or, une seule option étant possible, la langue vivante 2 deviendra concurrente (en étant très probablement privilégiée par les élèves) des autres options, dont le latin et le grec. Il souhaite par conséquent que le Gouvernement revienne sur ces dispositions pour que l'apprentissage des langues anciennes, tout à fait bénéfique à la formation d'élèves méthodiques et cultivés, ne soit pas le grand perdant de la réforme des collèges et des lycées.
Auteur : M. Jacques Pélissard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 12 juillet 1999
Réponse publiée le 4 octobre 1999