cérémonies publiques et fêtes légales
Question de :
M. Michel Terrot
Rhône (12e circonscription) - Rassemblement pour la République
Certaines informations font actuellement état d'un écart croissant entre les chiffres publiés par la préfecture de police de Paris et la réalité des urgences observées dans les hôpitaux, à l'occasion des grandes fêtes populaires, où l'alcool et l'excitation des foules produisent un mélange détonant à l'origine de nombreuses agressions. Cette différence sur le nombre de blessés trouverait son explication à travers la légitime position de la préfecture de ne prendre en compte que les personnes ayant porté plainte après leur agression. Cependant, peu de blessés ayant reçu des soins décident de porter plainte, parfois par fatigue mais également parce que souvent les postes de police et les commissariats sont éloignés des services d'urgences. M. Michel Terrot souhaite donc tout d'abord qu'il lui soit confirmé par M. le ministre de l'intérieur que l'écart de chiffrage observé à Paris existe aussi à Lyon et lui demande donc de lui communiquer un tableau faisant apparaître le nombre de plaintes enregistré sur cette ville à l'occasion des festivités du 8 décembre 1998 et du 14 juillet 1999 ainsi que le nombre de victimes prises en charge dans les principaux hôpitaux lyonnais, pondéré par le nombre moyen de victimes habituellement soignées. Il lui demande également de bien vouloir lui faire savoir s'il entrerait prochainement dans ses intentions de détacher auprès des principaux services d'urgences des fonctionnaires en charge de recueillir des plaintes.
Auteur : M. Michel Terrot
Type de question : Question écrite
Rubrique : Ordre public
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Dates :
Question publiée le 2 août 1999
Réponse publiée le 10 janvier 2000