officines
Question de :
Mme Véronique Neiertz
Seine-Saint-Denis (9e circonscription) - Socialiste
Mme Véronique Neiertz attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur les conséquences pour les pharmaciens du décret du 15 janvier 1997 imposant à toutes les officines l'obligation d'assurer elles-mêmes leur sécurité dans les villes de plus de 25 000 habitants à partir du 28 janvier 1998. Quel que soit le système adopté, vidéosurveillance, alarme ou vigiles, ce décret est apprécié par les pharmaciens comme une charge supplémentaire très lourde dans un contexte économique déjà difficile, en particulier en Ile-de-France, et ne leur apparaît pas comme dissuasif vis-à-vis des agresseurs éventuels. Dans la mesure où une amende est prévue pour toutes les officines qui n'obtempéreraient pas, il apparaît que les mêmes mesures doivent être prises, à Niort comme à Saint-Denis, c'est-à-dire quel que soit l'environnement urbain, les conditions de concurrence, l'importance de la pharmacie et de ses charges fixes. Compte tenu de l'émoi que suscitent parmi les pharmaciens, conscients de leurs responsabilités, ces très fortes contraintes, elle lui demande si le Gouvernement ne peut pas envisager d'assouplir ce décret, en définissant par exemple, en concertation avec la profession, des critères d'exonération comme il en existe pour les bijoutiers, autre profession à risque.
Auteur : Mme Véronique Neiertz
Type de question : Question écrite
Rubrique : Pharmacie et médicaments
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 16 février 1998
Dates :
Question publiée le 29 septembre 1997
Réponse publiée le 23 février 1998