Question écrite n° 3764 :
accidents

11e Législature

Question de : M. Pierre Brana
Gironde (5e circonscription) - Socialiste

Après la tragique collision entre un train et un camion, survenue le 8 septembre dernier, au passage à niveau de Port-Sainte-Foy en Dordogne, M. Pierre Brana attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur les dangers de ces structures. La Gironde, notamment le Médoc, compte un nombre important de passages à niveau ne disposant que d'un minimum de signalisation et présentant un réel danger. Depuis une vingtaine d'années, le conseil général de la Gironde a contribué à la suppression d'un certain nombre de passages à niveau, apportant sa contribution financière au maître d'ouvrage, la SNCF. En 1993, le plan départemental d'action de sécurité routière avait mis à l'ordre du jour de ses travaux ce problème. Une commission réunissant des représentants de l'Etat, de la SNCF et de divers organismes avait été constituée et plusieurs actions menées. Pour autant, la situation reste préoccupante pour un nombre considérable de passages à niveau. Plusieurs accidents graves sont d'ailleurs survenus en Gironde et dans le Médoc. Il est urgent que les différents partenaires concernés par ce dossier décident d'actions concrètes (déviations, ouvrages d'art) et d'aménagements (signalétique, ralentisseurs...), afin d'améliorer la sécurité. Le coût unitaire d'ouvrages d'art est certes élevé et le nombre de sites important, mais le prix d'une vie ou celui d'un handicap ne justifient-ils pas que l'on s'engage dans un ambitieux programme de transformation de ces structures ? En conséquence, il lui demande de préciser quels moyens et quel calendrier sont prévus au niveau national et local pour remédier rapidement à cette situation.

Données clés

Auteur : M. Pierre Brana

Type de question : Question écrite

Rubrique : Transports ferroviaires

Ministère interrogé : équipement et transports

Ministère répondant : équipement et transports

Dates :
Question publiée le 29 septembre 1997
Réponse publiée le 20 avril 1998

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