professions de santé
Question de :
M. Patrick Malavieille
Gard (4e circonscription) - Communiste
M. Patrick Malavieille attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur les problèmes de la formation des infirmiers. En 1971, sous la pression des élèves infirmiers et infirmières, l'Etat a reconnu la gratuité des études conduisant au diplôme d'état d'infirmier en octroyant une subvention de fonctionnement aux écoles publiques et privées, au prorata du nombre d'étudiants. Actuellement, la baisse de 38 % des subventions de l'Etat, annoncée pour 1997, conjugée au paiement différé de celle-ci, met en péril les instituts de formation publics et privés, sans qu'aucune politique de substitution au financement de la formation soit véritablement recherchée. Le désengagement de l'Etat a pour conséquence la remise en cause de la gratuité des études et, par là même, l'accès à cette formation pour tous. Par ailleurs, le quota d'étudiants dans les institut de formation a été diminué de 11 % pour la rentrée scolaire 1997 et il est prévu, d'ici l'an 2000, une baisse de 44 % de l'effectif national. Le désengagement financier de l'Etat pour la formation, la réduction du nombre de futurs professionnels, compromettent la prise en compte des besoins de soins de la population et la qualité de ces soins. Il lui demande que le prochain budget permette d'assurer les moyens de la gratuité.
Auteur : M. Patrick Malavieille
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 29 septembre 1997
Réponse publiée le 1er décembre 1997