exploitants
Question de :
Mme Laurence Dumont
Calvados (5e circonscription) - Socialiste
Mme Laurence Dumont appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la situation des horticulteurs et pépiniéristes suite aux tempêtes qui ont sévi ces dernières semaines en France. Chacun sait combien ce secteur de l'économie est très sensible aux caprices du temps. En 1994, les horticulteurs avaient dû affronter des tempêtes de grêles et commençaient seulement à s'en remettre financièrement. La tempête du 26 décembre dernier a donc été vécue par nombre d'entre eux comme un nouveau traumatisme dont ils ne savent pas aujourd'hui s'ils pourront se relever. Les serres et les tunnels ont été détruits, les bâches ont littéralement explosé et une partie de leur production, parfois la totalité, s'est envolée. L'inquiétude porte bien évidemment sur l'indemnisation des dégâts. Elle est d'autant plus importante que les matériels ayant le plus souffert, serres, tunnels, plantes, n'ont bien souvent pas été assurés, faute d'assureurs pour ce type de pertes. L'association Hortipépi qui regroupe près de quatre-vingts horticulteurs et pépiniéristes bas normands estime les pertes en matériels et végétaux à plus de 10 millions de francs. A cela, il faut ajouter les risques de gel pesant sur les cultures dont les abris n'ont pas pu ou pas encore été réparés. Enfin, il faut ajouter les pertes liées à la chute des ventes sur la fin d'année. Sans assurance, la reconnaissance de leur sinistre comme constituant une calamité agricole est indispensable pour assurer l'avenir de la profession même si le niveau d'indemnisation dans ce cadre risque fort de ne pas être à la hauteur des dégâts causés par le déchaînement des éléments. Elle lui demande en conséquence de bien vouloir indiquer quelles mesures son ministère envisage pour répondre à cette situation.
Auteur : Mme Laurence Dumont
Type de question : Question écrite
Rubrique : Agriculture
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Dates :
Question publiée le 17 janvier 2000
Réponse publiée le 1er mai 2000