Algérie
Question de :
M. Bernard Madrelle
Gironde (11e circonscription) - Socialiste
M. Bernard Madrelle attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le drame affreux que connaît l'Algérie. Si la guerre civile qui multiplie les victimes trouve sa source dans les affrontements entre les islamistes et le pouvoir militaire après les élections de 1992, le conflit a aujourd'hui pris une autre tournure. A ce stade, il est permis de parler de génocide. L'acharnement mis par les islamistes à égorger femmes et enfants, c'est-à-dire des innocents, montre leur volonté de pratiquer l'extermination. Même si le Gouvernement d'Alger, pour des raisons qui lui sont propres, récuse toute immixion extérieure, le silence du monde occidental, en général, devient assourdissant. La communauté internationale est, en la circonstance, qu'elle le veuille ou non, coupable de non-assistance à peuple en danger. S'il est vrai que la guerre d'Algérie a laissé des traces, il lui demande quelle politique il entend mettre en oeuvre pour qu'une solution puisse être trouvée en Algérie.
Auteur : M. Bernard Madrelle
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 6 octobre 1997
Réponse publiée le 1er décembre 1997