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Question de :
M. Jacques Pélissard
Jura (1re circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jacques Pélissard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les menaces qui pèsent sur l'enseignement des langues anciennes au collège et au lycée. Le maintien du latin et du grec dans les établissements scolaires est gravement remis en cause dans le cadre de la réforme des lycées et des collèges et cette question fait l'objet depuis plusieurs mois déjà d'un vaste débat. Il serait en effet particulièrement dommageable de voir compromis l'enseignement des langues anciennes alors qu'elles constituent un patrimoine d'une grande richesse à l'origine même de notre langue, de notre vocabulaire, de notre littérature et de notre philosophie, Or, dernièrement, une mesure figurant au Bulletin officiel du 9 novembre 1999 portant sur l'organisation du nouveau brevet des collèges a supprimé l'évaluation de l'option de langues anciennes dans le cadre du contrôle continu. Ainsi, les élèves qui ont choisi ces options seront privés, de manière arbitraire, du droit qu'ont ceux qui ont fait le choix d'autres options de faire compter leur note pour l'examen final. Cette nouvelle disposition, si elle devait se confirmer, conduirait donc à terme au tarissement de l'intérêt porté par les élèves à l'enseignement du latin et du grec. Il lui demande en conséquence de bien vouloir lui apporter des éclaircissements sur cette situation et ses intentions pour soutenir de manière effective un enseignement des langues anciennes en vue de dépassionner enfin ce débat.
Auteur : M. Jacques Pélissard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 24 janvier 2000
Réponse publiée le 21 février 2000