taxe d'apprentissage
Question de :
M. François Liberti
Hérault (7e circonscription) - Communiste
M. François Liberti attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la situation que crée le système de prélèvement de la taxe d'apprentissage, lequel pénalise le service public de formation à la faveur des CFA et des entreprises. Un projet de loi portant réforme du financement de l'apprentissage a été en discussion au Conseil supérieur de l'éducation au 1er trimestre 1996. Dans les textes, le projet prévoit d'augmenter le financement des CFA à moyens constants. Par là même il tend à dépouiller le service public de formation professionnelle et technologique initiale au bénéfice de la part aux entreprises. La collecte et l'affectation de la taxe d'apprentissage par l'instauration d'un fonds national ou des collectivités territoriales et une répartition en fonction de la contribution des établissements à la formation professionnelle et technologique initiale des jeunes, paraissent plus justes et éviteraient les découpages comme en Ile-de-France en ce début d'année 1997. Dans ce contexte, il lui demande de lui préciser où en est l'étude du projet de loi et quelles dispositions il compte prendre pour rétablir toute la transparence dans la collecte de la taxe d'apprentissage, évitant ainsi de léser le service public.
Auteur : M. François Liberti
Type de question : Question écrite
Rubrique : Impôts et taxes
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 13 octobre 1997
Réponse publiée le 18 mai 1998