sourds et malentendants
Question de :
M. Georges Hage
Nord (16e circonscription) - Communiste
M. Georges Hage attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des sourds et malentendants. En effet, malgré la législation en vigueur et la reconnaissance officielle de la langue des signes, l'oralisation est privilégiée. Les parents sont rarement associés dans les décisions mises en oeuvre et n'ont souvent pas le choix de la langue des signes. M. Jacques Chirac s'était prononcé, lors de la campagne de l'élection présidentielle, à reconnaître les langues minoritaires. Les sourds et leurs associations, notamment le Mouvement des sourds de France, ont fait part au député de leur mécontentement. Ils ont souligné l'insuffisance du sous-titrage des émissions et journaux d'information télévisés, le manque de moyens dans les écoles, qui se traduit notamment par un manque crucial d'interprètes et d'enseignants pratiquant la langue des signes, le manque de moyens mis à leur disposition dans la vie quotidienne, comme la mise en place de digicode avec caméra, ou l'affichage des annonces dans les transports en commun, le manque de moyens des administrations qui oblige le paiement d'un interprète par la personne malentendante. Aussi lui demande-t-il quels moyens elle entend mettre en oeuvre afin de répondre aux justes revendications des personnes sourdes et malentendantes.
Auteur : M. Georges Hage
Type de question : Question écrite
Rubrique : Handicapés
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 30 juin 1997
Réponse publiée le 8 septembre 1997