Question de : M. Didier Quentin
Charente-Maritime (5^e circonscription) - Rassemblement pour la République

M. Didier Quentin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les problèmes posés par la mise en oeuvre de la réforme des lycées, à propos des enseignements d'histoire et de géographie. Une distorsion forte existait déjà entre la série scientifique (série S) et les autres séries générales dans lesquelles l'histoire et la géographie sont enseignées à raison de 4 heures par semaine. En effet, la précédente réforme des lycées en 1992 avait réduit la dotation horaire de ces disciplines pour la série S à 3 heures hebdomadaires, pour les mêmes contenus et les mêmes épreuves au baccalauréat. En réduisant encore le temps consacré à ces deux manières dans la série S (2,5 heures par semaine désormais), l'actuelle réforme induit d'importants allégements de programmes, remettant ainsi en cause les contenus de ces disciplines et affectant gravement leur cohérence. La diminution de l'horaire d'histoire et géographie ne peut, par ailleurs, comme la réforme le prévoit, être compensée par l'établissement d'un enseignement d'éducation civique, lequel suppose la mise en oeuvre de concepts qui sont au coeur de l'histoire et de la géographie, seules sciences sociales enseignées dans cette série. C'est pourquoi il lui demande de réexaminer les mesures susceptibles d'être mises en oeuvre, afin que l'enseignement de l'histoire et de lagéographie trouve toute sa place dans notre système éducatif.