Chine
Question de :
M. Jean-Pierre Kucheida
Pas-de-Calais (12e circonscription) - Socialiste
M. Jean-Pierre Kucheida appelle l'attention du M. le ministre des affaires étrangères sur la situation de Ngawang Sangdrol, jeune religieuse tibétaine âgée de 23 ans, condamnée par les autorités chinoises à une peine de 21 ans de prison pour avoir pacifiquement manifesté son souhait de voir le Tibet redevenir indépendant. Au-delà de ce cas symbolique, il rappelle la pénible situation de tous les prisonniers politiques incarcérés au Tibet occupé. Or, le 20 mars 2000, s'est ouverte à Genève la 56e session de la commission des droits de l'homme des Nations unies. Depuis le massacre de la place Tiananmen, en juin 1989, celle-ci est alertée tous les ans par les défenseurs des droits de l'homme sur la situation qui règne en Chine populaire. Durant des années, les gouvernements des pays démocratiques y ont proposé une résolution condamnant la Chine, sans qu'elle ait jamais réussi à obtenir la majorité des voix. Or, à son sens, condamner les violations de droits de l'homme, loin d'exclure la Chine, lui servirait à s'intégrer dans la communauté internationale. A l'heure où ce pays frappe à la porte de l'OMC, la France et l'Union européenne devraient exiger de lui le respect de ses engagements vis-à-vis de ses futurs partenaires en matière de démocratie. En conséquence, il lui demande de lui faire part de sa position à ce sujet ainsi que des actions diplomatiques engagées pour la libération des prisonniers précités.
Auteur : M. Jean-Pierre Kucheida
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 24 avril 2000
Réponse publiée le 5 juin 2000