Question écrite n° 50502 :
professions de santé

11e Législature

Question de : M. Jacques Pélissard
Jura (1re circonscription) - Rassemblement pour la République

M. Jacques Pélissard appelle l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur les légitimes inquiétudes exprimées par les gynécologues médicaux. Ces acteurs de la santé publique craignent en effet que la gynécologie soit à terme menacée de disparition faute de pratiquants alors que la formation spécifique a été supprimée en 1986. En outre, le libre accès à ces praticiens se trouve aujourd'hui compromis par la mise en place du système de médecins référents dans le prolongement du plan Johanet. Ainsi, le patient doit, s'il souhaite consulter un gynécologue, demander, d'une part l'avis d'un médecin référent, et, d'autre part, se verra supprimer dans ce cas l'avantage du tiers payant. Or, la gynécologie a joué un rôle important dans la prévention des cancers féminins et correspond pleinement aux attentes des femmes. Pour ces raisons, le rétablissement d'un diplôme spécifique de gynécologie médicale, garantissant en nombre suffisant des gynécologues médicaux, et le rétablissement d'un libre accès au gynécologue avec le maintien du remboursement par la sécurité sociale apparaissent indispensables. Il lui demande dès lors quelles garanties le Gouvernement entend donner aux médecins gynécologues en vue d'assurer la pérennité de cette spécialité très utile à la santé des femmes.

Données clés

Auteur : M. Jacques Pélissard

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : santé et handicapés

Ministère répondant : santé et handicapés

Dates :
Question publiée le 4 septembre 2000
Réponse publiée le 1er janvier 2001

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