conventions avec les praticiens
Question de :
M. Jacques Kossowski
Hauts-de-Seine (3e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jacques Kossowski souhaite attirer l'attention de Mme la secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur la récente baisse de 3 % des honoraires des masseurs-kinésithérapeutes. La CNAM et le Gouvernement ont fait savoir que cette mesure avait pour but d'enrayer l'augmentation des dépenses constatée dans ce secteur depuis le début de l'année. Or certains facteurs tendent à montrer que les professionnels concernés ne sont en rien à l'origine de cette inflation d'actes pratiqués. En effet, depuis plusieurs mois, il y a une recrudescence de certaines pathologies respiratoires comme principalement la bronchiolite. Le recours à la kinésithérapie s'avère indispensable dans le traitement des conséquences de cette affection et contribue à éviter des hospitalisations coûteuses. D'autre part, la durée de vie s'allongeant, il est vrai que les personnes âgées ont beaucoup plus recours à des actes de rééducation. Faut-il alors envisager la suppression du maintien à domicile pour les personnes dépendantes ? De plus, de nouvelles techniques voient le jour et sont plus utilisées qu'auparavant (drainage lymphatique manuel, rééducation cardiaque, vestibulaire, uro-gynécologique). Enfin, l'instauration de la couverture maladie universelle a majoré le volume du nombre d'actes pratiqués. Pour l'ensemble de ces raisons, la baisse arbitraire des honoraires de cette profession s'avère injuste car elle laisse à penser que les masseurs-kinésithérapeutes - d'autant qu'ils ne sont pas prescripteurs de leurs actes - ont un comportement irresponsable au regard d'une bonne gestion de la sécurité sociale. Il lui demande donc de revenir sur cette diminution des honoraires.
Auteur : M. Jacques Kossowski
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternité : généralités
Ministère interrogé : santé et handicapés
Ministère répondant : santé, famille et personnes handicapées
Date :
Question publiée le 2 octobre 2000