substances vénéneuses
Question de :
M. Jacques Barrot
Haute-Loire (1re circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Jacques Barrot attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur la publication par une équipe médicale de Clermont-Ferrand intitulée « Utilisation détournée d'une association buprénorphine-benziodiazépines : 6 décès » (La Presse médicale, 27 septembre 1997, 26, n° 28, p. 1337-1338) et lui demande : « si ses services ont l'intention, comme le suggère cette équipe médicale, d'évaluer le plus précisément possible les risques, en effectuant systématiquement des dosages sanguins de buprénorphine en cas de mort suspecte d'un toxicomane » et s'ils envisagent de revoir éventuellement les modalités de distribution de buprénorphine haut dosage. Il aimerait savoir si cette publication ne vient pas à l'appui de la position du docteur Curtet qui, estimant nécessaire l'inscription de la buprénorphine sur la liste des stupéfiants, a décidé de démissionner de la Commission française des substances vénéneuses.
Auteur : M. Jacques Barrot
Type de question : Question écrite
Rubrique : Pharmacie et médicaments
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 27 octobre 1997
Réponse publiée le 23 mars 1998