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Question de :
M. Jacques Pélissard
Jura (1re circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jacques Pélissard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les récurrentes menaces qui pèsent sur l'enseignement des langues anciennes dans le secondaire. En dépit des discours officiels qui se veulent apaisants, force est de constater pourtant que l'enseignement du latin et du grec fait l'objet de discriminations croissantes amplifiant la querelle sur la disparition à terme de cet enseignement. Ainsi, dernièrement, une circulaire du 24 août 2000 subordonne l'ouverture et le maintien des options en question à une série de conditions, parmi lesquelles la fixation d'un seuil minimum de 15 élèves. Or, si l'on souhaite renforcer efficacement chez les élèves la connaissance et la maîtrise du français, il est alors et d'abord impératif de lever toute restriction à l'enseignement des langues anciennes. Dans ces conditions, il lui demande dès lors de lui préciser quelles ont été les motivations de cette nouvelle disposition menaçante pour l'avenir de l'apprentissage du latin et du grec et s'il envisage de revenir sur cette décision. Il souhaiterait enfin connaître les intentions exactes du Gouvernement pour soutenir effectivement un enseignement des langues anciennes en vue de dépassionner définitivement ce débat.
Auteur : M. Jacques Pélissard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 13 novembre 2000
Réponse publiée le 19 février 2001