pays en voie de développement
Question de :
Mme Jacqueline Mathieu-Obadia
Alpes-Maritimes (2e circonscription) - Rassemblement pour la République
Mme Jacqueline Mathieu-Obadia attire l'attention de M. le Premier ministre sur les décisions prises par les institutions financières internationales (Fonds monétaire international et Banque mondiale) et leurs possibles conséquences négatives sur le respect des droits humains. La grande corruption internationale a longtemps et facilement agi en toute impunité sans qu'aucune sanction internationale ne vienne les menacer. La multiplication des scandales liés à l'accroissement brutal des transactions financières a favorisé le développement dans des proportions très inquiétantes des moyens inespérés accordés aux corrupteurs et aux corrompus. Il serait souhaitable que le FMI s'assure qu'une consultation a réellement lieu dans les pays où les libertés d'opinion, d'expression et de presse ne sont pas forcément respectées. Les performances en matière de « gouvernance » sont désormais prises en compte parmi les conditions de prêt pour ces pays débiteurs où la loi ne sanctionne aucune corruption. Pourtant il semblerait que de telles mesures ne parviennent pas suffisamment ni même complètement à faire diminuer les actes de corruption dans ces pays. C'est pourquoi une collaboration de toutes les instances internationales serait indispensable pour ces pays en quasi-faillite de pauvreté voire de dépendance extérieure. Aussi elle lui demande quelles mesures il entend proposer ou annoncer au sein des instances internationales pour tenter d'endiguer cette évolution insupportable, indigne et inacceptable de corruption financière qui sévit dans ces pays.
Auteur : Mme Jacqueline Mathieu-Obadia
Type de question : Question écrite
Rubrique : Relations internationales
Ministère interrogé : Premier Ministre
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 8 janvier 2001
Réponse publiée le 30 avril 2001