Question écrite n° 56769 :
universités

11e Législature

Question de : M. Yves Nicolin
Loire (5e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants

M. Yves Nicolin appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'avenir de la filière vision de l'université de Saint-Etienne. Cette filière transdisciplinaire unique en France accueille environ 250 étudiants recrutés à l'échelle nationale. Elle présente l'avantage de combiner des études de vision humaine et de vision artificielle. Son bilan témoigne d'un quintuplement des effectifs en cinq ans, d'un taux de réussite aux examens des promotions 2000 de 100 %, d'une insertion professionnelle optimale grâce à une pédagogie de l'alternance pour tous et des niveaux de rémunérations, en sortie de cycle, relativement élevés. Au 1er novembre, près de 250 entreprises de toutes les régions de France ont signé des contrats d'alternance avec des étudiants de la filière vision. Il s'étonne donc qu'un administrateur provisoire ait été nommé dans des conditions par ailleurs jugées douteuses, par le président de l'université de Saint-Etienne à la tête de l'IUP ingénierie de la vision, que certaines décisions et des discours jettent un certain discrédit sur l'établissement, les personnels enseignants et administratifs et les étudiants de la filière. Les étudiants refusent toute intégration même partielle de la filière de l'ISTASE, demandent le partenariat avec une filière d'ingénieurs, sur cinq ans, intégrant la préparation au BTS opticien lunétier, le maintien d'une pédagogie de l'alternance avec des études rémunérées pour tous, la cessation du mandat de l'administrateur provisoire et des mises en cause par les autorités de l'université du conseil d'administration et du directeur de la filière. Aussi, il lui demande d'indiquer les mesures qu'il entend prendre pour rassurer ces étudiants et pérenniser la filière vision de l'université de Saint-Etienne.

Données clés

Auteur : M. Yves Nicolin

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : éducation nationale

Ministère répondant : éducation nationale

Dates :
Question publiée le 22 janvier 2001
Réponse publiée le 4 juin 2001

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