Birmanie
Question de :
M. Pierre Brana
Gironde (5e circonscription) - Socialiste
M. Pierre Brana appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation en Birmanie (Myanmar). Sous l'impulsion de la communauté internationale, un dialogue prend corps entre les représentants de la junte au pouvoir à Rangoun et l'opposition dirigée par le Prix Nobel de la paix Mme Aung San Suu Kyi. Plusieurs militants ont - ou devraient - retrouver la liberté. Ces pas semblent positifs, mais la situation demeure fragile et la perspective d'une transition démocratique ne pourra aboutir que si la communauté internationale maintient sa pression. Par ailleurs, en juin dernier, la conférence de l'Organisation internationale du travail (OIT) excluait de facto la Birmanie de son organisation puis, en novembre, passait une résolution demandant à ses membres « d'examiner à la lumière des conclusions de la commission d'enquête les relations qu'ils peuvent entretenir avec l'Etat concerné et de prendre les mesures appropriées afin que ces relations ne puissent être mises à profit par ledit membre pour perpétuer ou développer le système de travail forcé ou obligatoire (...) et de contribuer dans toute la mesure possible à la mise en oeuvre de ces recommandations ». En conséquence, il lui demande d'user de tous les moyens en son pouvoir pour faciliter, d'une part, la poursuite du dialogue entre toutes les parties birmanes concernées, d'autre part, de défendre une position commune au sein de l'Union européenne, attitude qui renforce les résolutions et recommandations adoptées dans le cadre de l'OIT sur le travail forcé.
Auteur : M. Pierre Brana
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 2 avril 2001
Réponse publiée le 23 avril 2001