Question écrite n° 60596 :
monuments commémoratifs

11e Législature

Question de : M. Jacques Limouzy
Tarn (3e circonscription) - Rassemblement pour la République

M. Jacques Limouzy rappelle à M. le secrétaire d'Etat à la défense, chargé des anciens combattants,que, lorsque le président du conseil Georges Clemenceau demanda aux maires de France de faire ériger un monument dans chaque commune à la mémoire des citoyens tombés au champ d'honneur, le caractère inviolable de ce monument allait de soi. Il ne devait comporter que les noms de ceux tombés pour la patrie, depuis 1914. Ainsi en fut-il pour les guerres de 14/18, de 39/45, les théâtres d'opérations extérieures (TOE), l'Indochine, l'Afrique du Nord et pour tous les lieux du monde où furent engagées les armes de la France. Toute inscription sur un monument aux morts est individuelle, car ce monument n'est pas au service de telle ou telle association qui, quels qu'en soient les mérites, n'a pas pour mission de fixer l'histoire de la nation. La règle de l'unanimité est requise devant le monument aux morts afin que chacun puisse s'y rendre sans arrière-pensée. Or il se trouve qu'une association commence à faire graver sur les monuments aux morts, et ce sans autorisation, une date fixant la fin de la guerre d'Algérie, date qui, à l'évidence divise les Français. Le Président de la République, M. François Mitterrand, ayant dit, à l'époque d'une première tentative, ce qu'il fallait dire à ce sujet. Devant cette résurgence inadmissible, il lui demande quelle disposition il compte prendre pour faire cesser ces désordres sur les monuments aux morts de notre pays.

Données clés

Auteur : M. Jacques Limouzy

Type de question : Question écrite

Rubrique : Anciens combattants et victimes de guerre

Ministère interrogé : anciens combattants

Ministère répondant : anciens combattants

Dates :
Question publiée le 30 avril 2001
Réponse publiée le 17 décembre 2001

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