fermeture de classes
Question de :
Mme Bernadette Isaac-Sibille
Rhône (1re circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
Mme Bernadette Isaac-Sibille appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur le cas du groupe scolaire Aristide-Briand à Lyon. Celui-ci accueille 289 élèves depuis plusieurs années : il serait fermé à 288. Or, l'inpecteur d'académie a annoncé la possibilité d'une fermeture en mettant un poste de maître au tableau de mutation. Cet établissement, situé dans une zone très sensible, accueille des enfants de milieux très divers dont les revenus sont faibles : enseignants et parents dans une parfaite collaboration font tout pour permettre de donner aux élèves une éducation sérieuse dans un environnement respectueux des uns et des autres. La rééducatrice du réseau des aides aux enfants en difficulté est en formation et pourtant elle n'a pas été remplacée. La ville de Lyon a effectué d'importants travaux pour 11 millions de francs dans cette école. Pour obtenir la non-fermeture d'une classe, puisque le nombre d'élèves est normal, les parents occupent l'école depuis plusieurs semaines au prix de grandes difficultés pour ces jeunes mamans : ils veulent ainsi montrer leur attachement à l'instruction donnée à leurs enfants dans cette école. Pourquoi inquiéter des parents par l'annonce d'une fermeture possible à une classe et de la mutation d'un enseignant alors que, dans un quartier sensible et difficile, parents et enfants ont besoin d'un climat serein et apaisant ? Pourquoi construire un avenir négatif fondé sur aucune certitude puisque depuis plusieurs années les effectifs sont constants ? Est-ce respecter les enseignants et les parents dans leurs tâches réciproques et complémentaires ? Ne doit-on pas changer de mode de communication dans un domaine aussi important ? Elle le remercie pour la réponse constructive qu'il saura donner.
Auteur : Mme Bernadette Isaac-Sibille
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement maternel et primaire
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 30 avril 2001
Réponse publiée le 2 juillet 2001