convention sur l'interdiction des mines antipersonnel
Question de :
M. Jean de Gaulle
Paris (8e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean de Gaulle attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la nécessité de redonner un nouveau souffle à l'action internationale de la France dans la lutte contre les mines antipersonnel. Alors que la coopération internationale a permis, depuis 1999, d'effectuer de grands pas en direction d'une élimination totale de ces armes (abandon du commerce international des mines antipersonnel, chute de leur production, destruction de stocks dans de nombreux pays...), l'effort de la France en faveur de l'assistance aux victimes de ces armes et des opérations de déminages a pu paraître insuffisant au regard de la place de notre pays dans le monde et de l'action entreprise par certains de ses partenaires. La France se plaçait en effet en 1999 au 17e rang mondial en ce qui concerne la part du produit intérieur brut consacrée à cette action. L'effort consenti par notre pays ne correspond d'évidence pas à sa place sur la scène internationale, ce qui semble d'autant plus choquant que les victimes de ces armes, qui se comptent par milliers, sont le plus souvent des civils, dont la France, patrie des Droit de l'homme, a plus particulièrement vocation à prendre la défense. Sensible à cet état de fait et désireux de voir la France consacrer une part plus importante de ses ressources à l'aide aux victimes des mines antipersonnel, il se permet de lui en faire part et de lui demander de lui indiquer les éventuelles mesures qu'il entend prendre à ce sujet.
Auteur : M. Jean de Gaulle
Type de question : Question écrite
Rubrique : Traités et conventions
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 21 mai 2001
Réponse publiée le 18 juin 2001