Question écrite n° 61770 :
cotisations

11e Législature

Question de : Mme Bernadette Isaac-Sibille
Rhône (1re circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

Mme Bernadette Isaac-Sibille appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les problèmes que rencontre la filière française de semences de maïs. Avec 40 % de ses ventes à l'exportation et un solde positif de 700 MF, la filière maïs a assuré jusqu'ici, à elle seule, l'équilibre, voire l'excédent, de la balance commerciale française des semences, prouvant son dynamisme et l'efficacité de son réseau. Cependant, la production française se trouve confrontée à une concurrence de plus en plus dure de la part des pays où les coûts de production, et notamment de main-d'oeuvre, sont moins élevés (Etats-Unis, Hongrie et Roumanie, par exemple). En effet, la filière de la production de semences de maïs engage une forte main-d'oeuvre occasionnelle et doit faire face à des charges sociales patronales élevées (+ 27,8 % du coût de l'heure en neuf ans). L'abandon de l'assiette forfaitaire au profit du taux réduit de 58 % en 1995 n'a pas engendré une baisse significative des charges pour les producteurs de semences de maïs. De plus, la filière ne bénéficie pas des dispositions du décret du 29 juin 2000 relatif à certaines cotisations dues pour l'emploi de salariés occasionnels et qui prévoient une réduction des taux de ces cotisations de 75 % ou 90 % selon les secteurs. Elle lui demande de lui indiquer les raisons de cette différence de traitement et s'il compte étendre le taux réduit de 75 % à la production de semences de maïs dans des délais courts afin de préserver la compétitivité de cette filière.

Données clés

Auteur : Mme Bernadette Isaac-Sibille

Type de question : Question écrite

Rubrique : Sécurité sociale

Ministère interrogé : agriculture et pêche

Ministère répondant : agriculture et pêche

Dates :
Question publiée le 4 juin 2001
Réponse publiée le 17 septembre 2001

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