Question de : M. Yves Nicolin
Loire (5^e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants

M. Yves Nicolin * appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur le difficile accès des plus démunis aux médicaments antipolyarthrite. De nouveaux médicaments (Remicade, TMF et Imbrel) ont été autorisés en France contre la polyarthrite rhumatoïde, maladie très douloureuse qui touche plus de 300 000 personnes. Très efficaces pour arrêter les déformations provoquées par cette maladie, ces molécules sont réservées, pour des raisons financières, à une poignée de malades. En effet, les budgets des hôpitaux ne permettent pas de soigner tous les malades, le traitement coûtant entre 60 000 et 80 000 francs par an et par malade. Or, la convention médicale nationale du 31 mars 1997 a prévu de ne plus accorder de droit à remboursement aux médicaments anticancéreux hors AMM. Cette situation est préjudiciable aux patients atteints de maladies chroniques rares traités par l'intermédiaire de ce type de médicaments parce qu'ils ne supportent pas les traitements à la cortisone. Aussi, il lui demande de mettre en oeuvre des mesures permettant d'assurer un égal accès de tous les malades à ces traitements.