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Question de :
M. Jacques Masdeu-Arus
Yvelines (12e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jacques Masdeu-Arus appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les difficultés que rencontrent certaines écoles primaires dans la mise en oeuvre des cours de langue vivante, notamment l'école Jules-Vallès à Plaisir, dans les Yvelines. Cette situation n'est pas seulement pénalisante pour les élèves qui n'ont pas la possibilité d'accéder à un enseignement essentiel à l'épanouissement de leur vie future. Elle est également en totale contradiction avec les priorités affichées par le ministère de l'éducation nationale. Ainsi, dans une note d'information émanant de ce ministère et datant d'avril 2001, on peut lire que 82 % des élèves de CM 2 apprennent une langue vivante et que « la prioritié est l'extension à l'ensemble des élèves de CM 2 d'un enseignement de langue étrangère qui doit occuper une heure trente par semaine ». Dans ce même document, il est stipulé que dès la rentrée 1999, enseignement de langue vivante devait être généralisé en CM 2 et progressivement développé en CM 1. Or, deux ans après, il semble que des écoles ne sont toujours pas en mesure de mettre en place cet enseignement, non seulement en CM 2 mais encore moins en CM 1. Peut-être cela tient-il à une inadéquation des moyens par rapport aux ambitieux objectifs pédagogiques affichés dans ce domaine. Il est certain qu'à la lecture des chiffres communiqués dans la note susvisée on constate un nombre insuffisant d'instituteurs et de professeurs des écoles habilités (ils prennent en charge 19,5 % des enseignements). Les cours sont également gérés, à 42 %, par des instituteurs et des professeurs des écoles volontaires et par des intervenants extérieurs, présents dans certaines écoles. Il ne fait aucun doute que les établissements scolaires ne disposent ni des effectifs ni des moyens pédagogiques nécessaires à une véritable généralisation des enseignements de langue vivante. C'est la raison pour laquelle il lui demande de prendre des mesures urgentes afin que dès la rentrée scolaire 2001, la généralisation de l'enseignement des langues devienne une réalité dans l'ensemble des écoles primaires. Il souhaite également que des efforts particuliers soient réalisés dans les Yvelines et, plus généralement en Ile-de-France, où il semblerait que la proportion d'élèves de cours moyens apprenant une langue vivante soit inférieure à 60 %, contre plus de 80 % dans de nombreux autres départements.
Auteur : M. Jacques Masdeu-Arus
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement maternel et primaire
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 18 juin 2001
Réponse publiée le 31 décembre 2001