médecine scolaire et universitaire
Question de :
M. François Loncle
Eure (4e circonscription) - Socialiste
M. François Loncle attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur l'absence de toute création de postes de médecins scolaires dans le nouveau dispositif qu'il vient de mettre en place pour répondre aux besoins des enfants scolarisés. En effet, alors que 300 infirmières et 300 assistantes sociales ont été recrutées, les médecins, eux, n'interviendront que sur vacations. Or la spécificité que représente l'exercice de la médecine scolaire nécessite une solide formation initiale dont ne bénéficient pas les médecins vacataires. De plus, du fait de la précarité de l'emploi et du peu d'attractivité de la rémunération, le recrutement est difficile et le taux de rotation élevé, ce qui nuit bien sûr à la mise en place d'équipes et au suivi des actions. L'absence de création de postes paraît de plus en contradiction avec les mesures engagées pour résorber l'emploi précaire chez les médecins vacataires, qui constituent 40 % de ce corps de métier. En conséquence, il lui demande ses intentions concernant le statut de ces professionnels.
Auteur : M. François Loncle
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 17 novembre 1997
Réponse publiée le 2 février 1998