soins et maintien à domicile
Question de :
M. Jean-Marie Geveaux
Sarthe (2e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean-Marie Geveaux appelle l'attenton de M. le ministre délégué à la santé sur la situation délicate dans laquelle se trouvent les infirmières et infirmiers libéraux. En effet, la rémunération des séances de soins infirmiers est la même depuis 15 ans, à savoir 42,90 francs par séance d'une demi-heure. Ces soins infirmiers recouvrent d'une part les actes de soins d'accompagnement en fin de vie et de réadaptation aux actes essentiels de la vie, et d'autre part les actes d'aide à la vie quotidienne. Du fait d'une absence de revalorisation de la rémunération des premiers, les infirmières sont incitées à se reporter sur la pratique des seconds. Ainsi, elles sont de moins en moins disponibles pour les patients qui nécessitent des soins lourds, complexes et répétés. Enfin, les indemnités horokilométriques n'ont pas été revalorisées depuis 1984, alors que le prix des carburants n'a cessé de croître depuis cette date. Cela conduit les infirmières à limiter leurs déplacements et ce sont bien évidemment les zones rurales qui se trouvent pénalisées. D'une façon générale, il apparaît légitime que les infirmières demandent la mise en oeuvre du plan de soins infirmiers à domicile, afin qu'elles exercent pleinement leurs compétences et que leurs soins en même temps que leur rémunération soient revalorisés. Il souhaiterait connaître les mesures que le gouvernement envisage de prendre pour répondre aux revendications justifiées des infirmières et par là même mettre fin à une évolution dangeureuse.
Auteur : M. Jean-Marie Geveaux
Type de question : Question écrite
Rubrique : Santé
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé, famille et personnes handicapées
Date :
Question publiée le 16 juillet 2001