Question écrite n° 64197 :
centres de lutte contre le cancer

11e Législature

Question de : M. Georges Sarre
Paris (6e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert

M. Georges Sarre attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les répercussions du renchérissement des médicaments antitumoraux sur le fonctionnement des centres anticancéreux du service public. En effet, les nouvelles molécules utilisées pour lutter contre le cancer, qui sont notoirement plus efficaces et beaucoup mieux tolérées, sont aussi nettement plus chères que les anciens médicaments. Le coût journalier de certains traitements avoisinerait parfois 5 000 à 10 000 francs. Le budget « médicament » de ce type de service a donc mécaniquement fortement augmenté. Du même coup, les centres anticancéreux du service public, qui fonctionnent sous l'empire de « l'enveloppe globale », sont obligés de renoncer à prendre en charge de nouveaux malades de crainte de dépassements de budget trop importants. Cette situation prévaudrait dans tous les établissements du service public, cependant que l'hospitalisation privée, rémunérée au prorata des patients traités, continue de pouvoir accueillir des patients. Jugeant cette situation extrêmement préoccupante, il aimerait savoir si les pouvoirs publics vont débloquer rapidement les crédits nécessaires pour compenser ce brusque renchérissement des coûts.

Données clés

Auteur : M. Georges Sarre

Type de question : Question écrite

Rubrique : Établissements de santé

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Dates :
Question publiée le 16 juillet 2001
Réponse publiée le 4 mars 2002

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