veufs et veuves
Question de :
M. Jean-Luc Préel
Vendée (1re circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Jean-Luc Préel souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'assurance veuvage. En instituant cette assurance par la loi du 17 juillet 1980, le législateur a reconnu le veuvage comme un risque social, au même titre que d'autres risques sociaux comme la maladie, la maternité, l'invalidité, le décès... L'objectif était de procurer au conjoint survivant une aide financière temporaire dans l'attente d'une amélioration de sa situation. Or, l'assurance veuvage, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, n'apparaît plus adaptée aux besoins urgents d'une population dont les difficultés s'aggravent. Une des revendications essentielles concerne en ce sens la mise en place d'une majoration pour enfants. L'assurance veuvage est en effet versée aux veuves ayant un enfant, mais le nombre d'enfants n'est, lui, pas pris en considération. Déjà prévue pour la pension de réversion, la majoration pour enfants se justifie d'autant plus que l'assurance veuvage est destinée à des personnes relativement jeunes (moins de cinquante-cinq ans), donc susceptibles d'avoir encore des enfants à charge. Il lui demande en ce sens si une réforme est envisagée, qui permettrait de prendre en compte le nombre d'enfants en instituant une majoration pour enfants.
Auteur : M. Jean-Luc Préel
Type de question : Question écrite
Rubrique : Famille
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 22 juin 1998
Dates :
Question publiée le 24 novembre 1997
Réponse publiée le 29 juin 1998