veufs et veuves
Question de :
M. Jean-Luc Préel
Vendée (1re circonscription) - Union pour la démocratie française
M. Jean-Luc Préel souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'assurance veuvage. En instituant cette assurance par la loi du 17 juillet 1980, le législateur a reconnu le veuvage comme un risque social, au même titre que d'autres risques sociaux comme la maladie, la maternité, l'invalidité, le décès... L'objectif était de procurer au conjoint survivant une aide financière temporaire dans l'attente d'une amélioration de sa situation. Or, l'assurance veuvage, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui, n'apparaît plus adaptée aux besoins urgents d'une population dont les difficultés s'aggravent. Versée pendant trois ans, l'allocation n'atteint en effet que 2 019 francs par mois, soit moins que le revenu minimum d'insertion. Les cotisations salariales prévues pour couvrir le risque veuvage sont pourtant excédentaires, mais ces excédents sont affectés à la branche vieillesse. Il lui demande si une augmentation de cette allocation est envisageable, pour permettre à celle-ci d'atteindre un niveau décent.
Auteur : M. Jean-Luc Préel
Type de question : Question écrite
Rubrique : Famille
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 24 novembre 1997
Réponse publiée le 6 avril 1998