exercice de la profession
Question de :
M. André Aschieri
Alpes-Maritimes (9e circonscription) - Radical, Citoyen et Vert
M. André Aschieri appelle l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur les problèmes juridiques d'encadrement de la sexologie. Consacrée en 1999, quand l'ordre des médecins a reconnu la validité du diplôme universitaire de sexologie, cette pratique manque aujourd'hui de respectabilité. En effet, outre les affaires judiciaires défrayant la chronique, le risque est de voir de nombreux charlatans pratiquer la sexologie. Force est de constater que sur 1 million de sexologues en France, seuls 70 % sont des médecins, et seuls 10 % exercent la sexologie à plein temps (étude de l'INSERM). Il est donc temps de réaffirmer clairement que la sexologie est une médecine et que, à ce titre, des règles déontologiques sont à respecter. Il lui demande de lui préciser les règles juridiques et pratiques qui réglementent et pourraient réglementer cette activité médicale.
Auteur : M. André Aschieri
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé, famille et personnes handicapées
Date :
Question publiée le 1er octobre 2001